Contexte
Les Soins Non Programmées (SNP) sont entendus comme « ceux devant répondre à une urgence ressentie, mais ne relevant pas médicalement de l’urgence et ne nécessitant pas une prise en charge par les services hospitaliers d’accueil des urgences » (Mesnier, rapport officiel, 2018). Ces demandes de soins ont lieu le plus souvent pendant les heures d’ouverture des cabinets et la réponse actuelle est souvent peu adaptée aux besoins.
Sur le territoire de la CPTS de la Ténarèze, il est dénombré 25,9% de passage aux urgences non suivi d’hospitalisation et 45,4 % de patients admis directement en service de médecine à la demande d’un médecin de ville.
En dehors de la Permanence Des Soins Ambulatoires (PDSA), aucune organisation formalisée n’est disponible sur le territoire concernant les SNP. Chaque cabinet s’organise comme il le peut. La pénurie de médecins spécialistes, de dentistes ou encore de certains professionnels paramédicaux viennent surcharger les médecins généralistes, notamment par les SNP ou le manque d’appui via la téléexpertise.
Enfin, une méconnaissance de la population sur la notion « d’urgence en santé » est constatée par les professionnels de santé du territoire. Des actions de sensibilisation semblent indispensables.
Cette mission implique à la fois les médecins de premier recours et de second recours, mais également les autres professions de santé concernées par ces demandes de soins non programmés dans leurs champs de compétences respectifs. Une articulation avec la PDSA et le Service d’Accès aux Soins (SAS) est aussi indispensable sur cette mission socle
Chiffres clés
- Pénurie de médecins spécialistes et de dentistes sur le territoire
- 25,9% des passages aux urgences sont non suivis d’une hospitalisation
- 45,4 % des patients sont admis directement en service de médecine à la demande d’un médecin de ville
Objectifs spécifiques de cette mission
- Organiser les SNP sur le territoire
- Développer la télé-expertise
- Sensibiliser la population à la notion "d'urgence en santé"